Tshopo – Conflit Mbole et Lengola / Descente du Président de l’Assemblée Provinciale à Lubunga, ce que pense l’activiste pro – démocratie, Jordan Saïdi.

En date du 5 juillet 2024 une délégation de l’Assemblée provinciale de la Tshopo conduite par son Président, Mattheus KANGA est descendue dans les installations de la société Cap-Congo situées dans les périphéries de la commune urbano-rurale de Lubunga, avec pour objectif de palper du doigt les causes du conflit entre les communautés Mbole et Lengola ainsi que ses conséquences. Selon l’activiste pro – démocratie, Jordan Saïdi, dans une correspondance parvenue à notre rédaction, à l’issue de cette visite, le Président de l’Assemblée Provinciale de la Tshopo et ses collègues députés et membres de la délégation ont révélé que le conflit entre les deux communautés n’est ni de près ni de loin la conséquence de la signature par l’ancienne Gouverneure des contrats d’occupation provisoire des terres en faveur de la société Cap-Congo.

Pour la délégation, les terres occupées par Cap-Congo appartiennent au secteur de Lubuyabera et précisément à la communauté Kumu, et tous les éléments recueillis sur place le prouvent ; le prétendu vice de procédure contenu dans la signature du contrat, s’il existait, incomberait aux services étatiques parce qu’ils avaient donné la qualité au signataire des contrats ; le conflit entre Mbole et Lengola a d’autres mobiles et ceux-ci sont manifestement ailleurs, loin des terres occupées par le Cap-Congo ; l’investissement de Cap-Congo était très considérable et bénéfique pour la province de la Tshopo, mais diabolisé par les ennemis de la Province pour des fins inconnues jusqu’à présent ; et, selon lui, il n’y a aucune raison pouvant justifier les atrocités entre Mbole et Lengola étant donné que la terre occupée par Cap-Congo n’appartient ni à l’une ni l’autre de ces deux communautés.

Screenshot 20240709 190051 300x121 Tshopo   Conflit Mbole et Lengola / Descente du Président de l’Assemblée Provinciale à Lubunga, ce que pense l’activiste pro – démocratie, Jordan Saïdi.
Au regard de cette mise au point de l’Assemblée provinciale, Jordan Saïdi estime qu’il est dans l’obligation civique et patriotique de dire à la population de la Tshopo, en général, et celle de Kisangani, en particulier, que la diabolisation dont l’ancienne Gouverneure, Me Madeleine Nikomba, était victime, est en réalité une œuvre de ses adversaires politiques en quête effrénée des intérêts mesquins d’ordre électoraliste et cela, au détriment des intérêts des Tshopolaises et Tshopolais.

« La signature des contrats d’occupation des terres par la Société Cap-Congo était une opportunité pour la Province au regard des avantages que celle-ci en tirera contrairement à ce que les ennemis de la Tshopo ont fait croire à la population, le conflit meurtrier entre Mbole et Lengola n’est pas la conséquence de la signature de ces contrats, mais plutôt une manipulation cynique de ceux qui pensent que la Tshopo est leur propriété privée et que personne ne pouvait ainsi la gérer sans lécher leurs bottes ».

Pour clore, cet activiste demande aux services de sécurité de continuer avec les enquêtes pour dénicher les vrais instigateurs de ces tueries afin de les traduire en justice ; et à la population de ne plus jamais se laisser manipuler par les politiciens en mal de positionnement et de croire en l’innocence sa leadeuse politique Madeleine Nikomba qui, jour et nuit, continue à se battre pour l’amélioration du quotidien des tshopolaises et tshopolais.

Rédaction

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